Si dans le langage commun les termes auto-tests et auto-prélèvements sont couramment employés, ils recouvrent en réalité des applications différentes. L’auto-test, c’est le test de grossesse que l’on fait soi-même, chez soi et qui nous renseigne sur une potentielle grossesse. On pense aussi à l’auto-test Covid-19, qui nous indique si l’on est positif ou négatif au virus du coronavirus. C’est en définitive un test, fourni en pharmacie ou en supermarché, réalisé à l’aide d’un écouvillon, dont la lecture du résultat peut être réalisée seul, d’après les indications fournies par un professionnel, sans médecin.
Dans le cas de l’auto-prélèvement, c’est au patient réalisant son test à domicile d’envoyer son échantillon dans un laboratoire afin que celui-ci soit analysé et interprété par un biologiste. Ces tests, kits d’auto-surveillance, contribuent à faire de chacun un acteur de sa santé. Ils représentent une opportunité de tester d’éventuels troubles et ont des performances identiques à ceux réalisés en laboratoire. Ils ont par ailleurs des avantages en termes de confort pour le patient, car celui-ci peut réaliser son prélèvement où il le souhaite, quand il le souhaite.

Les auto-tests : comment ça marche ?

Un autotest est un test biologique, acheté en pharmacie ou en supermarché, destiné à réaliser soi-même un dépistage à domicile. Il existe des auto-tests pour la grossesse, l’ovulation, la fertilité masculine, le dépistage de la Covid-19. Depuis la crise sanitaire en effet, nous avons été nombreux à effectuer un auto-test nasal afin de savoir si nous avions contracté la maladie de la Covid-19. C’est une forme de test antigénique, à réaliser à l’aide d’un écouvillon introduit dans le nez. Pour certains tests, le prélèvement d’une seconde narine est nécessaire. Dans ce cas, il faut recommencer le procédé de la même façon, dans l’autre narine, avec le même écouvillon.

En cas d’auto-test positif, un test PCR (RT-PCR pour Reverse Transcriptase- Polymérase Chain Reaction) est recommandé et va permettre d’amplifier le signal du virus en dupliquant des fractions de celui-ci.
Des auto-tests pour dépistage urinaire existent également. Ces prélèvements, à réaliser à domicile, peuvent détecter la présence de sang, de nitrites, de protéines et de leucocytes dans les urines lors d’une infection urinaire ou encore de glucose dans la détection d’un diabète.
Les tests de grossesse quant à eux peuvent confirmer qu’une femme est enceinte en détectant l’hormone HCG produite par le placenta. L’éthylotest enfin, dispositif de dépistage, analyse un échantillon d’air expiré et détermine le taux d’alcool présent dans l’organisme.

La différence avec les autoprélèvements

Les auto-prélèvements consistent à réaliser soi-même le prélèvement et à l’envoyer dans un laboratoire pour en avoir le résultat. La réponse au test n’est donc pas immédiate. Le délai pour obtenir le résultat est de plusieurs semaines car cette procédure nécessite une analyse puis une interprétation par un biologiste en laboratoire.
Il s’effectue dans le cadre d’un dépistage de troubles ou de carences. C’est un biologiste qui va valider les résultats du prélèvement et contrôler les données biologiques, comme un taux de sucre, de cholestérol, une numération globulaire ou dépister des virus ou des bactéries via des prélèvements de sang, de salive, d’urine.

Il est ainsi possible de réaliser :

• un recueil salivaire : dans le cas de la pandémie de la Covid-19, le test salivaire est un test RT-PCR réalisé sur un échantillon de salive, pouvant être réalisé de manière assistée ou en auto-prélèvement. À ce sujet, une étude réalisée par la HAS (la Haute Autorité de Santé) montre des résultats encourageants chez les enfants, ce qui permet désormais d’étendre les indications et d’envisager l’utilisation des tests antigéniques sur prélèvement nasal en milieu scolaire. Avec un résultat entre 12h à 24h , ils constituent un outil complémentaire aux tests RT-PCR salivaires pour casser les chaînes de contamination au sein des classes ;
• un examen cytobactériologique des urines (ECBU) : il permet de diagnostiquer une infection urinaire comme une cystite et d’identifier le germe responsable. Un antibiogramme, qui permet de mesurer la résistance bactérienne in vitro, permet ensuite au médecin de prescrire le traitement antibiotique adapté ;
• un recueil de selles : il permet un dépistage de lésions intestinales, de manière simple et non invasive. En cas de positivité à la présence de sang, une coloscopie est par exemple recommandée. C’est un prélèvement permettant également la recherche d’agents responsables d’infections intestinales symptomatiques comme les diarrhées, les fièvres ou les douleurs abdominales ;
• un auto-prélèvement vaginal (APV) : il est proposé en routine en vue de l’utiliser en alternative au frottis, afin de réaliser le dépistage primaire du cancer du col de l’utérus. Un prélèvement à faire soi-même, chez soi, à l’aide d’un kit, consistant à récupérer quelques cellules au niveau du vagin à l’aide d’un grand coton-tige ;
• le test de Guthrie: il permet, par prélèvement d’une goutte de sang sur le talon du nourrisson, déposée sur un papier buvard, de rechercher la présence de 5 maladies : la phénylcétonurie, l’hyperplasie congénitale des surrénales, l’hypothyroïdie, la mucoviscidose et, pour les nouveau-nés présentant des facteurs de risque, la drépanocytose. Ce prélèvement sanguin est ensuite envoyé à un laboratoire spécialisé.

La simplicité des kits à domicile pour tester sa santé

Problèmes digestifs, fatigue intense, difficulté à tomber enceinte, trouble de l’érection, ménopause et vieillissement … Aujourd’hui, de nouveaux moyens pour prendre sa santé en main ont vu le jour : des kits tests de santé faciles à réaliser à domicile, avec la garantie de résultats précis dans les domaines du bien-être, de la génétique.

En effet, prendre soin de soi commence par la compréhension de ses besoins en matière de santé et l’obtention de réponses sur ce qui nous préoccupe. Savoir reconnaître l’origine du problème permet de faire des changements dans sa vie quotidienne pour réduire les risques liés à sa maladie (diabète, hypercholestérolémie). C’est aussi avoir un meilleur contrôle de son parcours de santé et gagner du temps, en effectuant chez soi les tests adéquats. Conçus pour vous permettre d’effectuer des dépistages, de détecter des troubles et de vous accompagner dans votre parcours patient, les kits à domiciles d’empowerDX vous apportent des solutions sur mesure.

Pourquoi tester son cortisol ?

Le cortisol est une hormone fabriquée par nos glandes surrénales. Elle joue un rôle essentiel dans l’équilibre du glucose sanguin et la libération de sucre à partir des réserves de notre organisme lors d’une demande accrue en énergie. Elle intervient aussi dans le métabolisme des graisses et des protéines. Le cortisol a de nombreux rôles.
Cette hormone participe en effet :

• au métabolisme des glucides, des lipides et des protéines
• à la régulation de la glycémie
• à la réaction anti-inflammatoire
• à la régulation de la pression artérielle
• à la croissance osseuse
• à la réponse au stress

Pourquoi tester sa testostérone ?

La testostérone est une hormone produite naturellement chez l’homme et, en moins grande quantité, chez la femme. Son rôle est d’induire la différenciation et le développement des organes reproducteurs masculins et de la fonction reproductrice chez l’homme. Produite chez l’homme par les cellules de Leydig situées dans les testicules et par les glandes surrénales, situées au-dessus de chacun des deux reins, la testostérone est l’hormone androgène la plus importante de l’organisme.
Chez l’homme, son dosage du taux sanguin s’analyse dans le cadre d’un bilan hormonal, d’un bilan d’infertilité, de troubles de l’érection, de dysfonctionnement des glandes sexuelles. Il peut aussi être réalisé pour le suivi du traitement du cancer de la prostate ou du traitement antiandrogénique.
Chez les femmes, l’analyse de son dosage se fait principalement dans le but d’évaluer le risque d’hyperandrogénie. Un excès d’hormones mâles, pouvant causer des troubles des menstruations, de l’acné, de l’hirsutisme, ce développement excessif d’une pilosité foncée et épaisse chez la femme dans les endroits qui sont plus typiques de la pilosité masculine.

Pourquoi tester sa mélatonine ?

La mélatonine, souvent également appelée hormone du sommeil, est une molécule synthétisée dans notre cerveau, à partir de la sérotonine. Son action aide à s’endormir.
Elle possède une activité dite “chronobiotique”, c’est-à-dire participant à la synchronisation de notre horloge biologique avec le rythme circadien, ce cycle de 24 heures auquel la plupart des fonctions de notre organisme sont soumises. Sa sécrétion est freinée en présence de lumière et stimulée lorsqu’il fait sombre et le maximum de production est atteint de 2 h à 5 h du matin.
Son rôle est ainsi multiple : elle régule notre cycle veille/sommeil et favorise l’endormissement. Cependant, la mélatonine n’étant pas considérée comme un nutriment essentiel, aucun apport quotidien recommandé n’a été établi et on ne peut parler de carences en mélatonine a proprement parlé. Des chercheurs ont toutefois remarqué que les personnes souffrant de certains problèmes de santé (comme des maladies cardiaques) avaient des taux de mélatonine inférieurs à la moyenne.